23 avril 2010, 13h.
"Ne pas dormir, suivre du doigt le mouvement de tes mains.
Toucher la douceur de ta joue,
lécher la rondeur de ton crâne,
respirer sur ta nuque la chaleur mouillée de ton corps endormi.
Si petit, si blotti.
Je ne sais si je suis dans l'interdit de palper ce corps qui fut mon intérieur avant que d'être un autre.
Où commence et où s'arrête le désir d'une mère de pleurer sa joie en caressant la chair de sa chair?"
Frédérique Deghelt "Le cordon de soi" chez Actes Sud